Cygogne existe depuis désormais un peu plus de 2 ans (HB to us🎉).
L’éco-logistique responsable et solidaire est au cœur de notre projet en tant qu’acteur d’insertion socio-professionnelle.
Mais responsabilité et solidarité comme piliers de Cygogne… Qu’entendons-nous par là ? Venez le découvrir !
Responsabilité et solidarité, 1 des raisons d’être de Cygogne
Juin 2021 – période d’entre 2 confinements. Hugues, co-fondateur de Cygogne se lance avec ses deux associés dans l’anti-gaspi. Le projet : la valorisation des invendus de producteurs à travers leur transformation en repas sains, gourmands et de saison à livrer en entreprise. Le hic : comment faire assurer cette livraison et rester cohérent avec l’impact social, environnemental et la qualité de service souhaité ? L’idée de Cygogne venait de germer.
Si le 2e confinement a mis fin à ce 1er projet, celui d’une livraison plus éco-responsable a demeuré. Deux autres associés ne tardèrent pas à arriver pour créer et mettre en œuvre le projet.
Ok, et « le responsable et le solidaire” dans tous ça?
J’y viens !
Si le « responsable et le solidaire » est l’un des piliers de Cygogne, c’est parce que ses fondateurs ont mis au coeur de leur projet un impact social positif avec la salarisation des collaborateurs et la mise en place de parcours d’insertion socio-professionnels. Engagement social, protection des salariés, esprit d’équipe et sens de l’entraide. Ceci s’expliquerait-il par leurs liens familiaux ?
Dans tous les cas, un 1er parti pris a été de dire que tous les collaborateurs seraient salariés !
Puis, vu que les fondateurs souhaitaient avoir un impact social et environnemental, que ses livraisons se feraient en vélo-cargo électrique.
Enfin, il fallait que ce soit un service de qualité, venant répondre à un besoin du marché. Or, la cyclo-logistique était et demeure un secteur d’activité, si ce n’est récent, en plein boom et en pleine structuration.
Aussi, le métier de cyclo-logisticien était peu connu ! A fortiori, n’exigez pas de formations qui… existaient peu et n’étaient pas très connues. Exigence de qualité, pas de profil qualifié en face… la marmite a bouilli et d’une difficulté s’est révélée une opportunité : celle de recruter des personnes pas ou peu qualifiées pour les faire monter en compétences grâce à la cyclo-logistique. Cygogne, entreprise d’insertion naissait.
Cygogne, une SIAE au statut d’EI au sein de l’IAE
Tu m’en diras tant..
C’était notre état d’esprit quand on a commencé à s’intéresser à l’IAE (encore un acronyme😅).
On reprend :
- IAE : Insertion par l’Activité Economique
- SIAE : Structure d’Insertion par l’Activité Economique
- EI : Entreprise d’Insertion
Ainsi, au sein des dispositifs pour permettre à des publics dits “éloignés de l’emploi”, selon des critères administratifs et sur la base d’un diagnostic socio-professionnel de (re)trouver un emploi durable. L’idée derrière l’IAE est qu’en étant en activité professionnelle, on retrouve une forme de sécurité permettant de travailler plus efficacement à la levée de freins à l’emploi durable (celui auquel on accède et où on reste). L’objectif : l’autonomisation de la personne dans son parcours.
Aussi, il existe différents types de structure (les SIAE) permettant d’accueillir différents publics selon des modalités différentes (en nombre d’heure à effectuer, type d’activité…). Ces structures proposent des emplois à caractère temporaire (des CDDi – CDD d’insertion) non pour précariser mais pour assurer le caractère “tremplin” de cet emploi.
L’idée est que tout en étant en situation de travail (avec un statut, un contrat et un salaire), les salariés en insertion continuent, à l’aide d’encadrants techniques d’insertion et de chargé d’accompagnement socio-professionnel/conseiller d’insertion professionnel, à identifier et lever leurs freins à l’emploi ; notamment en termes d’administratif, savoir-êtres/postures professionnels, difficultés dans la mobilité, addictions, la barrière de la langue, la culture, etc. mais également la définition d’un projet professionnel réaliste et la mise en œuvre de ce projet à travers des ateliers de techniques de rédaction de CV, de préparation d’entretiens, ou de recherches d’emploi, tout simplement.
Ces parcours se font sur des périodes allant de 4 à 24 mois maximum selon les besoins de la personne. L’objectif : une sortie “positive”, qu’elle soit vers un CDD supérieur à 6mois, un CDI, une formation, etc.
En lien avec les partenaires de l’emploi, des entreprises ou des écoles partenaires, l’enjeu est de créer un parcours cohérent, adapté à la personne au cœur de ce projet. Toutes les ressources extérieures ne sont alors là que pour accompagner la personne et non pas l’aider, justement💪.
Et l’EI dans tout ça?
Ce statut est réputé pour être celui le plus proche de l’entreprise et donc le dernier tremplin vers l’emploi “durable”. Cygogne dans son modèle s’est donc rapprochée de celui-ci pour maximiser son impact.
Les salariés en insertion ont donc un parcours moyen de 1 an avec un 1er contrat de 7 mois renouvelable. Tout en étant en emploi : cyclo-logistique, chaque salarié acquiert de nouvelles compétences facilement transférables vers d’autres métiers et secteurs (rigueur, organisation, ponctualité, assiduité, autonomie, sens de l’équipe, logique, bonne communication interpersonnelle en interne et avec le client, etc.) et bénéficie d’un accompagnement socio-professionnel interne. Objectif : l’autonomisation !
Rendez-vous prochainement pour l’article “Les piliers de Cygogne – « éco-responsabilité”. En attendant, venez découvrir nos autres articles !