Jeudi 7 septembre, Journée internationale de l’air pur, on vous propose de faire le point sur la pollution atmosphérique.
Mais pourquoi une journée internationale d’ailleurs ?
Et bien justement, chaque journée internationale représente une occasion d’informer le public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs, comme aujourd’hui…la pollution de l’air !
Alors parlons-en !
La pollution de l’air a une double conséquence : un impact sur notre santé🚑 et un effet sur le climat 🌡☀.
La pollution atmosphérique, c’est mauvais pour la santé
Des particules de pollution pénètrent dans notre corps et sont responsables d’environ un tiers des décès par accident vasculaire cérébral, maladie respiratoire chronique et cancer du poumon, ainsi que d’un quart des décès par crise cardiaque dans le monde. En France, avec 48 000 décès prématurés par an (étude « santé publique France »), soit 9 % de la mortalité en France et à une perte d’espérance de vie à 30 ans pouvant dépasser 2 ans.
La pollution de l’air est plus dangereuse pour la santé que l’alcool et le tabac !
La pollution atmosphérique, c’est mauvais pour l’environnement
Les polluants atmosphériques ont des répercussions importantes sur les cultures et les écosystèmes (altération des sols, acidification de l’eau, destruction de la biodiversité…). Ils sont aussi responsables du dérèglement climatique en contribuant à l’augmentation de l’effet de serre.
C’est quoi exactement ces polluants et d’où viennent-ils ?
On distingue les polluants primaires émis dans l’atmosphère…
Il s’agit par exemple (accrochez vous)⚗️ :
- Des oxydes de carbone
- Des oxydes de soufre
- Des oxydes d’azote
- Des hydrocarbures légers
- Des composés organiques volatils (COV)
- Des particules (PM10 et PM2.5)
- Des métaux (plomb, mercure, cadmium…)
… et les polluants secondaires qui proviennent de réactions chimiques de gaz entre eux.
C’est le cas notamment :
- De l’ozone (O3)
- Du dioxyde d’azote…
D’où vient cette pollution ?
Les polluants que l’on retrouve dans l’atmosphère peuvent être d’origine anthropique🛬 (c’est-à-dire produits par les activités humaines), ou d’origine naturelle 🌏(émissions par la végétation, l’érosion du sol, les volcans, les océans, etc.).
Tous les secteurs d’activité humaine sont susceptibles d’émettre des polluants atmosphériques. Les principales activités contributrices aux émissions de polluants en France sont les activités industrielles, les transports (routiers et non routiers), le secteur résidentiel (chauffage en particulier), les activités humaines liées à l’agriculture et la sylviculture, etc.
Selon le lieu de vie, la pollution atmosphérique ne vient pas nécessairement du même secteur. Ainsi en Ile de France, le transport routier 🚛 est l’émetteur principal de ces polluants.
Focus sur la pollution atmosphérique liée au transport
Le secteur du transport, principalement celui du trafic routier, est responsable de la majorité des particules fines qui polluent l’air extérieur. En France, il est estimé que l’exposition aux particules fines PM 2,5 réduit l’espérance de vie de 8,2 mois. Selon l’OMS, la pollution par les particules PM10 est à l’origine de 6 % des décès prématurés en France en moyenne, dont la moitié est attribuée aux émissions du trafic routier.
Plus de 60% des oxydes d’azote présents dans l’atmosphère sont émis par le secteur des transports.
Réduire la pollution atmosphérique est un enjeu de santé publique et environnementale, en tant que gros contributeur le secteur du transport doit se transformer pour faire face à ces défis.
Quelles sont les pistes de solution pour réduire l’impact des transports ?
Le sujet vous intéresse ? Et bien ça tombe bien ! La semaine prochaine aura lieu la semaine de la mobilité durable pendant laquelle on vous partagera les réflexions autour de la transition du secteur.
Rendez-vous le 16 septembre sur notre page LinkedIn.
En attendant, venez (re)découvrir nos articles sur ce lien : https://cygogne.fr/category/cygogne/