La crise sanitaire a été un déclencheur chez de nombreux Français de nombreuses réflexions sur l’emploi et l’entreprenariat.
Questionnements, reconversions … Quels ont été les tournants sur le marché (🌼fleurissant🌸) de l’entrepreneuriat (à impact)?
La crise sanitaire, un accélérateur d’entrepreneuriat …
La crise sanitaire a provoqué la perte d’emploi ou bien encore des reconversions.
Pour certains, elle a contribué à passer le pas et monter leur entreprise. En effet, selon une enquête menée par Initiative France sur les nouvelles envies d’entreprendre, sur 1565 entrepreneurs interrogés, 30% déclarent que la crise sanitaire a influencé leur choix de création d’entreprise.
Les moins de 30 ans sont fortement concernés par la création ou la reprise d’une entreprise. Les plus de 45 ans sont 37% à avoir pris un virage à 360°.
Sur le panel d’entrepreneurs interrogés, 47% d’entre eux sont motivés par le fait d’être leur propre patron, et seulement 20% motivés par le fait d’affronter de nouveaux défis.
D’autres facteurs motivationnels peuvent intervenir comme le besoin de faire des économies et de mieux répondre aux attentes des clients.
…engagé en terme social et environnemental…
Nous pouvons noter un autre point commun entre tous ces exemples : le fait de vouloir avoir un impact environnemental et social positif.
Ils sont 71% à répondre avoir réfléchi au paramètre environnemental, notamment l’impact écologique, de leur projet.
Les nouvelles générations, très présentes dans l’entrepreneuriat, sont particulièrement actives à mettre leur envie et conviction d’avoir un impact positif, au coeur de leur mission.
Cela se concrétise notamment par la mise en place en interne d’actions pour limiter l’impact environnemental négatif, ou au contraire, prendre en compte l’environnement dans les actes d’achat. Par exemple :
- trier des déchets et recycler
- favoriser des circuits courts (surtout pour l’hôtellerie et la restauration)
- utiliser des produits respectueux de l’environnement
A noter que 68% de ces entreprises oeuvrent avec une clientèle locale ou de proximité. Et que 46% des entreprises dirigées par des moins de 30 ans veulent créer de l’emploi sur le territoire. C’est pour eux un élément important de leur vie de chef d’entreprise.
…dont Cygogne est une bonne illustration
La création de Cygogne illustre bien ces derniers points :
- Jeune entreprise d’insertion (de l’ESS) créée en juin 2021 par 3 personnes d’une moyenne d’âge de 30 ans
- Un projet issu de réflexions muries et accélérées par la situation post-covid
- Une envie d’entreprendre autrement avec un impact social et environnemental positif
Les fondateurs se sont engagés dans ce projet avec la conscience des problématiques (comme nous en parlions dans cet article) :
- sociales en termes de création d’emplois, de sécurité et de qualité de vie au travail, d’aide à la levée de freins socio-professionnels, d’adptabilité de postes pour des personnes éloignées de l’emploi, et,
- environnementales, avec la prise en compte des externalités négatives du mode de transport utilisé; notamment dans la logistique et la livraison urbaine des derniers kilomètres.
Qui sont devenus des défis auxquels Cygogne s’attache à apporter de solutions innovantes et durables dans le temps en lien avec ses collaborateurs et partenaires. Cygogne a donc encore de beaux jours devant elle.
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